16 mai 2013

Au pays du soleil levant 5

Après avoir sillonné à travers le village de Koya San et capté un maximum d’images des jolies courts avec leurs pins blanc du Japon (pinus parviflora), très connu et aimé par les collectionneur de Bonsaï, mais là on les voit en grandeur nature, mais tout de même travaillés et sculptés par la main de l’homme, nous voilà parti direction Osaka.
Quel changement d’ambiance ! Du calme quasi monastique du matin, nous voici dans le brouhaha d’une grande ville, la troisième plus grande ville de l’archipel. A travers d’étroites rues (moi je les considère plutôt comme ruelles), notre voiture se faufilait avec art parmi les nombreux piétons et cyclistes pour nous amener sains et saufs à notre hôtel. Un autre changement nous attendait ; un hôtel tout moderne, aux corridors noires et des chambres équipées de tout confort ultra moderne, si moderne qu’il fallait un mode d’emploi pour pouvoir utiliser un outil normalement si familier, les toilettes (lisez surtout le chapitre sur l'Otohime)… Vous rigolez peut-être, mais le clavier électronique, tout écrit en japonais, nous aidait pas beaucoup, heureusement il y avait un papier laminé à ses coté pour être capable à faire fonctionner cet engin au siège chauffant. J’aurai du prendre le mode d’emploi en photo pour que vous compreniez mieux de quoi je parle, mais malheureusement je n’ai pas eu le reflex… Ce pays n’arrêtera jamais à nous étonner.Niwa nous accompagnait encore un petit moment à travers les rues et ruelles bondées de monde ; peu importe l’heure de la journée ou de la nuit, une foule dense déambule dans ce dédale quadrillé.
Elle nous montrait un Sushi Bar pour nous sustenter à l’heure voulue. On ne pouvait pas visiter ce pays sans avoir gouté aux Sushis ! Et nous n’étions pas déçus ! Ce que nous mangeons régulièrement ici à Singapour sont de gros bout de riz recouvert d’un morceau de  poisson ; au Japon, on se retrouvait avec un petit bout de riz tendre (pas sec du tout) recouvert d’un généreux morceau de saumon ou autre qui fondait dans la bouche ; et moi, qui, avant de vivre à Singapour, je ne mangeais pas ce genre de mets… La seule difficulté était la commande ; pas de photos à côté du nom, juste une vague description, mais au moins en anglais. Mais on s’en sortait.

Après une nuit passée dans un vrai lit et pas par terre sur un futon, notre première visite était consacrée au Château d’Osaka. Ses origines datent de 1585, mais comme pratiquement tout édifice nippon, il a été détruit à maintes reprises, mais reconstruit la dernière fois en 1931, à l’identique. La météo était avec nous et un ciel d’un azure profond laissait apparaitre les ornements dorés de la bâtisse ainsi que les nombreux cerisiers encore plus intense. Du haut du château, la vue sur le parvis était époustouflante et nous donnait un avant-gout de ce qu’on allait découvrir ensuite. Le musée à l’intérieur du château nous offrait un aperçu des batailles des Shogun et leurs Samurai durant des siècles.

 


La prochaine étape nous amenait dans l’Osaka moderne, voir futuriste. Sur le haut du Umeda Sky Building est installé une terrasse qui offre une vue de 360 degrés sur la ville, son port et toute la région. Vue le ciel dégagé, on voyait très loin. Pour une fois, tout là-haut, on ne croisait pas la foule si non, partout où on passait, il fallait se faufiler au milieu des masses de visiteurs et locaux se déplaçant pour vaquer à leur travail.
Puis, retour dans un environnement paisible, calme et peu fréquenté par les touristes, le temple Shitenno-Ji, officiellement le plus ancien temple du Japon. Construit par le Prince Shotoku qui, devenu moine, avait fait adopté le Bouddhisme au Japon. Nous nous laissions du temps pour contempler ce lieu et d’admirer les magnifiques fresques bouddhique à l’intérieur des différents édifices. Et, comme partout, la brise qui balayait cette enceinte, faisait virevolter les pétales roses des cerisiers en les déposant, comme de petites congères, au pied des bâtiments.
 
Pour clore cette journée, une mini-croisière nous attendait sur la rivière Temmabashi pour découvrir la ville sous un autre aspect. Partout sous les rangées de cerisiers, jeunes et vieux de prélassait sur des couvertures en pique-niquant, en buvant et chantant. Dépendant le lieu, une ambiance de fête au village. Le plus surprenant sous les Sakura était un groupe de Bolivien jouant la musique latino en l’annonçant en japonais…Evidemment, Abuelo, notre mexicain de service, devait s’en approcher pour leur parler.
Comme déjà à Kyoto, Niwa nous amenait aussi à Osaka au marché. Les marchés d’ici sont plutôt de très longs corridors couverts. Donc, l’image était semblable à celui de la ville voisine.
 
Osaka

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