25 mars 2013

Bonnes adresses, bis

Après un tour guidé à travers une partie de Little India, notre guide nous a amené dans son restaurant indien préféré. Quel régal! Vous trouverez Lagnaa, bare foot dining, a 6 Upper Dickson Road. Ce n'est pas un restaurant bon marché mais la qualité de la nourriture est excellente. Si vous aimez les saveurs et piment de l'Inde, n'hesitez pas à lui rendre visite!

La nostalgie vous tracaçe, votre estomac cri pour se soustentir d'un plat bien de chez nous, mijoté avec amour par un chef venant d'un petit village de la campagne genevoise (du même où nous avons notre maison... quel hasard) et qui adore la cuisine de Maman. J'ai l'adresse parfaite pour vous ici à Singapour:
Le Bistrot du Sommelier au rez et Le Rillette Bar au premier.
Joue de boeuf au vin rouge - pâté maison - rillette maison - joue de porc sur un lit de lentilles - et j'en passe. Ne manquez pas les desserts! L'autre soir, nous avions dégusté un soufflé à la noix de coco; à tomber je vous dit. Bon appétit! Pour être sur d'avoir une place, n'oubliez pas de faire votre réservation.

Aimez-vous les tisanes ? Voici une nouvelle adresse pour en commander online. www.naturalproductsbynilu.bigcartel.comC’est l’employée de maison d’une connaissance ici à Singapour qui, à force de formations continues à côté de son travail, a réussi à monter sa propre petite entreprise ! Bravo à cette jeune femme qui, par la même occasion, soutien son pays, le Sri Lanka, d’où proviennent les tisanes bio qu’elle vend. Je vous encourage donc de la soutenir. Je viens de tester deux sur les trois que j’ai commandé. Vue la quantité de liquide que je consomme par jour, il me fallait bien varier, raison pour laquelle j’ai rajouté les tisanes de Nilu à ma collection.

Une escapade culinaire à l’italienne vous tente ? J’ai pu gouter à un risotto parfaitement al dente aux coquilles St. Jacques et une Burrata au jambon de Parme divin. Un petit restaurant niché sous les arcades de Tanjong Pagar Road 27. Le couple de propriétaires italiens est présent et le staff est efficace et poli. Une adresse à retenir, surtout en decouvrant que rapport-qualité-prix y est excellent.
Capricci, Bar et Restaurant, à ne pas manquer si l’envie d’un verre de Chianti et le soleil italien dans l’assiette vous manque.
Ma deuxième découverte de ce weekend vient de l’hexagone français ; la déjà célèbre boulangerie de Tiong Bahru dans 56 Eng Hoon Street. Un publique cosmopolite, mais majoritaire blanche, ahm, caucasienne s’y attable, et des bolides de très, très haute gamme se gare devant… Mais non, rien de hyper chic, mais teeeellement bon ! En plus, le quartier avec son charme art-déco est bien choisi et permets à bien des expats de découvrir un autre coin de Singapour, hors Orchard Road. Si vous travaillez pas loin de Raffles City, vous avez la possibilité de gouter aux sandwiches originaux, focaccias succulentes, viennoiserie et pâtisserie, au B1 du Mall Raffles City. Un détour à la Tiong Bahru Bakery vaut un détour !
Ne manquez pas de gouter une sorte d’escargot en pate feuilletée au beurre salé caramélisé….à tomber par terre.

Le cœur des passionnés de la couture bat plus vite ici à Sinagpour en flânant dans Arab Street et ses environs. Des étoffes plus ou moins fines, des soieries, brodées ou pas, de fins cotons comme toutes autres sortes de tissus s’étalent tout au long sous les arcades des shophouses de Kampong Glam. Quand j’ai besoin d’une belle soie, je m’arrête toujours au 57 Arab Street, 100754 Singapore chez Bobby Fabrics et me laisse présenter ses trésors par Monsieur Gopal. Avec son enthousiasme et son savoir-faire de vendeur, il vous trouvera toujours une étoffe pour vous faire coudre l’habit de vos rêvés. N’hésitez pas de monter au premier étage où il « cache »ses plus beaux trésors ; des dentelles de France ou de Suisse, des cotons des plus fins venant de Saint Galle en Suisse ( au rez il a aussi du lin venant de la même région) ainsi que des soies brodées d’Inde, de Chine ou du Moyen Orient. Le tout vous donne le tourniquet. Puis, un peu plus loin sous les mêmes arcades, je m’arrête chez un marchand chinois, au 69/73 Arab Street, 199766 Singapour. Aik Bee Textile Co. Ce grossiste en textile pourra vous montrer un grand choix de cotons, cotons mélangés ainsi que du lin et de tissus aux sujets chinois.




Je vous laisse le plaisir d’aller chiner et je serai ravie d’apprendre si vous avez pu trouver ce que votre cœur désirait.
Vous aimez faire de la pâtisserie ? Je viens de trouver une caverne d’Ali Baba pour tous les ustensiles et ingrédients nécessaires pour œuvrer dans votre cuisine ! Et cela ici a Singapour. Un des ingrédients est le chocolat pour cuisiner « Valhrona » ; selon mon amie Amy, c’est la marque fétiche de la plupart des Chefs ! Pendant que je sillonnais parmi les étalages, on commence à échanger quelques mots avec une autre cliente, une expat comme moi. Elle m’a donné encore deux autres adresses, vendant plus ou moins les mêmes produits et ayant plus de choix que cette petite boutique.
Donc voici les trois adresses :
- SUN LIK Trading Pte Ltd, 33, Seah Street, 6338 0980
- B-I-Y PTE
  182 Bukit Timah Rd Singapore 229853, Contact: CHERYL CHEE,  
  EMAIL: cheryl@b-i-y.com
  WEBSITE: www.b-i-y.com/
- PHOON HUAT & COMPANY (PTE) LTD, 231A, Pandan Loop Sinapore 128419
  Contact: Ms. Jean Wong, TEL: +65- 6288 8866
  EMAIL: sales@phoonhuat.com
  WEBSITE: www.phoonhuat.com/
Je vous laisse à vos découvertes et je me prête volontiers pour des dégustations…

Envie d'une escapade vers la cuisine grecque? Hier, des amis nous ont fait découvrir un restaurant grecque sur Bukit Timah Road, un vrai délice!
Blu Kouzina
893 Bukit Timah Road, 589615 Singapore
Tel.: 6875 0872
N'oubliez pas de faire une réservation, il a du succès!L'autre jour, lors du Coffee Morning du SAS, on m’a fait remarquer que j’avais oublié trois adresses importantes ici à Singapour ! En effet, et pas les moindres !
Pour combattre l’éventuelle crise de « Heimweh » qui nous attrape toutes de temps en temps, il y a trois adresses incontournables. Huber’s Butchery et la Swiss Bake. Mais oui, on trouve pratiquement tout sur cette ile en Asie du Sud-est ! Les deux lieux sont très fréquentés, par les Suisses, les expatriés occidentaux mais également des locaux. Puis, pour nous faciliter la tâche en évitant de cuisiner, il y a le Restaurant  « Le Marché » nous servant, entre autre, une excellente Rösti !! D’ailleurs, je n’aurai jamais cru que les asiatiques puissent aimer tant ce plat si typique de ma Patrie ! Il y a toujours une longue file d’attente devant le comptoir des Rösti.
Revenant à Huber’s Butchery ; A Dempsey Hill il a ouvert un très grand magasin avec, attaché, un petit bistrot. C’est devenu un vrai petit supermarché, drôlement bien achalandé ! Un exemple étonnant : la Mozzarella Galbani, celle que vous payez plus que SGD 11 dans les magasins en ville, chez lui elle coute a peine SGD 7… Puis, la charcuterie et les saucisses ne sont pas importées, tout est fabriqué dans la propre usine ici à Singapour ! Le top est le récent service « online order ». Il n’y a pas encore tout l’assortiment en ligne, mais si on a fait une fois un tour dans le magasin, il suffit de leur adresser un email bien détaillé et dès une commande de SGD 75, tout vous l’est livré gratuitement à la maison où vous avez même la possibilité de payer par carte de crédit.
Swiss Bake possède,dispersée sur toute l’ile, un certain nombres de magasins ou coin de vente. Vous y trouvez des sortes de pains bien de chez nous, mais, comme vous le savez entre temps, même le meilleur pain reste croustillant que dix minutes après la sortie du four ; rien à faire, l’humidité prend le dessus immédiatement.
BON APPETIT !

20 mars 2013

Dernier repos en sursis

En l’espace de quelques semaines, deux journaux pour les expatriés ont publié un article sur le même sujet ; le vieux cimetière chinois de Bukit Brown au cœur de la cité état. Le magazine « Impulse » et "le petitjournal.com".
Après avoir écrit mon poste en allemand avec, comme source « Impulse », j’ai relu l’article publié par lepetitjournal.com. A ma grande surprise, il y a des données bien différentes entre les deux articles et pour rester cohérente, je vais utiliser les chiffres publiés par le magazine germanique, je m’excuse auprès de la rédaction francophone.
Sur près de 200 hectares, un vrai poumon vert au milieu d’une cité grouillante, s’étant un vieux cimetière chinois avec près de  100 000 tombes se trouvent sur cet énorme terrain, partiellement protéger par la jungle.
 Un clan de riches chinois, les Ong, avaient acheté 1872 ce terrain à un M. George Henry Brown pour construire un village pour les compatriotes moins fortunés ainsi qu’un cimetière. Ils avaient gardé le nom Brown en ajoutant Bukit (colline), car le terrain se trouve sur une petite colline et se prêtait parfaitement, selon le Feng Shui, à leur projet. Le plan du village fut abandonné, mais celui du cimetière maintenu. Donc, depuis la fin du 19ième siècle à 1973, Bukit Brown était le cimetière chinois le plus grand en dehors de la Chine.
Les tombes en forme de la lettre Oméga sont dissimulés sans structures sur tout le territoire ; certaines très bien soignées et entretenus, d’autres envahie par la végétation luxuriante régnant dans ce pays avec son climat équatorial. En s’enfonçant sur les petits chemins goudronnés on oublie presque qu’on se trouve dans une mégalopole de plus de 5 mio d’habitants, tellement la jungle arrive à étouffer le vrombissement venant des grandes routes entourant tout ce territoire de dernier repos. Mais quand même pas entièrement, le nombre de voitures et camions sur les routes sont trop importantes. Mais tout de même, le chant des oiseaux prend le dessus, heureusement ! On a tout le loisir pour admirer les belles sculptures et bas-relief ornant les tombes des plus fortunés. Bien des légendes sont racontés sur les pierres tombales, surtout celles décrivant le devoir des jeunes à s’occuper des anciens… Une chose qui a malheureusement presque disparu en Europe ou la vie moderne ne nous permet plus de cohabiter à plusieurs générations sous un même toit.
Je vous disais que c’était également un poumon vert sur l’ile et pour cause, de grands arbres centenaires certainement, ombrageaient les chemins et une multitude d’oiseaux, on dit 85 sortes différentes, se partage ce territoire verdoyant. Bien d’autres créatures doivent y vivre, mais vu la densité de la végétation, nous n’avons pas croisé autre choses que des volatiles…
En septembre 2011, la LTA (Singapore Land Authority) lance une bombe dans le milieu écologique et la communauté chinoise ayant des aïeux reposant à Bukit Brown. Une autoroute à quatre voies devra couper le cimetière en deux et d’ici 20-30 ans, environ 15 000 logements devraient s’installer sur ce même territoire. Le projet du Clan des Ongs se réalisera donc ? Parmi les tombes, on trouve un grand nombre d’homme connu ayant participé au développement de Singapour ; on retrouve leurs noms sur les panneaux de bien des routes et chemins sur toute l’ile ; comme M. Ang Seah Im, M. Chew Boon Lay, M. Chew Joo Chiat et bien d’autres. De nombreuses manifestations, blogs et courriers ont abouti à l’LTA, mais il semble que le projet est imperturbable et les bulldozers devraient commencer leur travail dans le premier trimestre de 2013. Dans un premier temps, environ 5 000 tombes seront vouées à l’exhumation.
Depuis que j’ai découvert ce lieu reposant pour corps et esprit, je ne manquerai pas d’y amener mes visiteurs pour leur montrer un autre Singapour, plus calme, plus inattendu ; mais je ne pense pas de pouvoir en profiter encore longtemps… Dépêchez-vous, le détour en vaut la peine.
 
Bukit Brown

13 mars 2013

Vorace…

Nous avons de la chance d’avoir comme prolongation de notre balcon du rez-de-chaussée un petit patio. Peut-être je vous l’ai déjà dit une fois que j’aime beaucoup les plantes, donc, dès qu’une possibilité se présente, je plante une graine, noyau, rhizome  ou branche dans un pot en espérant que des racines s’installeront pour m’enchanter  une fois de plus des merveilles de mère nature. J’ai passablement de chance, bien des espèces ont montré leurs feuillages. Citronnelle, Gingembre, Manguier, div. Agrumes, chili, basilic et une ribambelle de frangipanier, dont j’ai acheté qu’un seul. Petit à petit je découvre la couleur de leurs fleurs !
 Mais il suffit que je m’absente quelques semaines et la moitié de ma végétation est dévorée ! Qui est si vorace pour pouvoir dépouiller mon petit jardin si vite ?
Il me fallait du temps pour le découvrir, mais j’ai trouvé la raison. D’énormes criquets ont élu domicile pour leur ponte dans mes pots… Si vous avez eu l’occasion de vivre une fois une invasion de criquets, vous savez à quelle vitesse ils dénudent des champs entiers. Bien sûr, je n’ai pas une invasion de criquets adultes, mais leur progéniture nombreuse qui éclos depuis mes pots de fleurs est très très vorace et s’attaque aux jeunes feuilles tout tendres… Un vrai fléau, il fallait trouver une solution radicale.  
Du coup, vous pouvez observer mon humble personnage à plusieurs reprises de la journée chassant les bébés criquets ; les passants doivent me prendre pour une folle en me voyant applaudir très régulièrement de mes mains en rodant dans mon patio. Ils ne savent pas encore voler ces petits, que sauter  et ne sont pas encore trop vigilant, donc les poissons dans mon  pots de lotus reçoivent ces jours un apport nutritionnel non négligeable.
Mon mari si bouddhiste me gronde chaque jour comme quoi il ne faut pas tuer, pitié les criquets, désolée pour ce massacre, mais si vous voulez vivre, allez dans la jungle qui borde notre condo et laisser mon mini-jardin tranquille.

PS: La photo de mon petit jardin est ancienne, maintenant des pots envahissent la partie dallée et les plantes ont bien poussés!

4 mars 2013

Mariage différent

Vivant sur un autre continent et en fréquentant d’autre gens, arrivera le moment où on se fait inviter à un mariage. Dans un pays comme Singapour, il y a du choix entre un mariage chrétiens que nous connaissons, un musulman, un hindou et un chinois. Chacun avec ses couleurs, saveurs et coutumes bien à lui.
Hier c’était donc notre tour d’assister à un mariage exotique. Une jeune collègue à mon mari, musulmane, volait en juste noce avec un jeune homme venant d’Arabie Saoudite.
                                    
 Sous un bruit de tambourins et guidé par trois demoiselles portant des paniers de fleurs, le jeune couple arrivait sous les applaudissements dans la salle où avait lieu la fête. Tous les deux vêtus de jaune prenaient place sur la petite estrade avec deux énormes fauteuils blancs pour tenir audience.
Les parents de la mariées recevaient les invités qui se ruaient presque immédiatement sur le buffet dressé au fond de la salle et qui émanait les odeurs d’une cuisine épicée d’origine malaisienne. Ceux qui ne mangeaient pas ou plus, se mettaient à côté des mariés pour la photo souvenir que la jeune femme va certainement garder précieusement, car son départ pour le pays de son mari est imminent ! Est-ce qu’elle reverra un jour ses amis et collègues ? Rien est sure…

Les femmes se montraient dans leurs habits et foulards (Hijab) dans de couleurs vives et montraient leurs visages «lourdement » maquillés. Un ballet d’invités faisait un chassé-croisé, personne ne restait longtemps, car le lieu ne pouvait pas contenir tous les invités à la fois, alors, une fois la séance de photo terminée et la pense remplie, on part pour laisser la place aux invités arrivant avec du retards… Rien à voir avec nos coutumes à nous.

Et, comme chez les chinois, le cadeau consiste pour la plus part du temps d’une enveloppe contenant un montant pouvant couvrir les frais du repas, on ne pouvait pas quitter la salle sans passer à côté de la grande boite décorée et d’y glisser l’enveloppe.
Mais comme vous le savez peut-être, les asiatiques aiment leur culture et leurs habits traditionnels, mais pour faire bien, durant la cérémonie, il faut aller se changer et se vêtir d’un habit à l’européenne, en blanc si possible. Donc, après un certain moment, les mariés repartaient pour échanger leur habit jaune moutarde contre un trois pièces et robe tout en blanc !

Autre pays, autre coutume.